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Revue de conception terminée pour Orion

27 Octobre 2015 , Rédigé par De Martino Alain

Le 21 octobre, la NASA a tenu une réunion d’évaluation de l'état de préparation de la conception d’Orion, dernière d'une série de jalons clés pour le « voyage vers Mars ». Les résultats de cet examen, connu comme "revue critique de conception" (Critical Design Review) seront communiqués aux dirigeants de l'agence dans les prochains mois.

« Chaque aspect de la conception de l'engin spatial a été examiné de près » a déclaré Mark Kirasich, nouveau gestionnaire du programme Orion. La revue critique de conception a été réalisée durant les 10 dernières semaines par des ingénieurs qui travaillent sur le SLS et sur le « Ground Systems Development and Operations programs » (Programme de développement et d’utilisation du complexe de lancement) et de la Direction des systèmes d'exploration au siège de la NASA à Washington, aux côtés d'un conseil d'examen permanent indépendant et bien sûr, de l’entrepreneur principal Lockheed Martin.

Revue de conception terminée pour Orion

La validation de la revue critique de conception signifie que la conception d'Orion est mûre et prête à aller de l'avant avec sa fabrication à grande échelle, son assemblage, son intégration et ses tests.

Cette évaluation comprenait un examen des aspects communs des engins spatiaux des missions EM -1 et EM-2 tels que les structures, la pyrotechnie, le système d’abandon au lancement (LAS), le guidage, la navigation et le logiciel de contrôle ainsi que beaucoup d'autres éléments.

Les systèmes spécifiques à EM-2 seront eux, abordés plus tard lors d’une autre revue prévue à l'automne 2017. «C’est un moment excitant pour Orion » a poursuivi Kirasich. «Nous progressons beaucoup dans la fabrication du véhicule pour EM-1. Notre équipe fait de l'exploration humaine une réalité. »

Partout dans le pays, des éléments du vaisseau spatial se rassemblent pour la première mission intégrée avec le SLS et les systèmes au sol au centre spatial Kennedy. À l'usine Michoud de la Nouvelle-Orléans, la soudure a commencé en Septembre. Le mois prochain, la NASA va voir l'arrivée d'une version d'essai du module de service d'Orion, fournie par l'ESA, pour des tests et analyses à Plum Brook Station, près de Sandusky dans l'Ohio.

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Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée

16 Octobre 2015 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 1

Septembre, première soudure: chez Lockeed Martin, certaines parties de l'épine dorsale d'Orion sont inspectées et apprêtées avant leur assemblage.

Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée

Le panneau arrière et le tunnel sont maintenant soudés...

Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée

... et positionnés dans la cabine de peinture pour recevoir une première couche d’après.

Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée

Octobre, les ingénieurs positionnent et ajustent la cloison arrière avant la deuxième des sept soudures qui permettront d’assembler entièrement le vaisseau spatial. Rappelons que le nombre de soudures sur Orion a été réduit de 33 à 7 par rapport à EFT-1, réduisant ainsi son poids d’environ 320 kg.

Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée

Et pendant ce temps, le cône du vaisseau est en cours de préparation pour les soudures 3,4 et 5.

Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
Deuxième des 7 soudures d'Orion EM-1 terminée
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La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion

10 Octobre 2015 , Rédigé par De Martino Alain

A leur retour sur Terre de missions lointaines, les astronautes auront besoin d'une stratégie sûre et efficace pour s’extraire de leur véhicule spatial. C’est donc du 6 au 8 octobre, au Neutral Buoyancy Laboratory de la NASA (NBL) au Johnson Space Center à Houston que des équipes de la NASA ont effectué une série de tests afin d’évaluer ces procédures.

Tandis que les ingénieurs à travers tout le pays développent et construisent tous les systèmes du vaisseau spatial, d’autres continuent à développer les techniques pour s’assurer que la phase finale du voyage soit un succès.

« Lorsque les astronautes reviennent sur Terre, ils ont été absents pendant une longue période. Nous voulons donc être parés à les faire sortir de l'engin spatial rapidement grâce à une grande variété de scénarios » a déclaré Tom Walker, responsable de la récupération et du sauvetage d’Orion. « Le travail réalisé cette semaine nous a permis de tester les procédures d'évacuation de l'équipage en utilisant une maquette d'Orion dans l'eau. »

La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion

Le laboratoire de flottabilité, une piscine de 25000 m³ principalement utilisée pour former les astronautes aux sorties dans l'espace, a fourni un environnement idéal pour ces entraînements sur une version de test du module d'équipage.

Le personnel a donc simulé l’arrivée dans l'océan Pacifique et ce qu'il faudra faire pour aider la sortie des astronautes. Mais ils ont également évalué la disposition de l'équipement à l'intérieur du vaisseau spatial qui pourrait affecter cette sortie ainsi que les engins utilisés pendant le processus de récupération.

« Même si le prochain vol ne se fera que dans quelques années, les tests permettent de recueillir des données afin de développer le matériel et former l’équipe de récupération » a déclaré Melissa Jones, directrice des systèmes sol de récupération. « Faire cela dans un environnement contrôlé comme le NBL permet de se familiariser avec le matériel avant de passer aux opérations en pleine mer. »
Les sujets de test ne portaient pas les scaphandres développés pour Orion mais des vêtements et de l'équipement qui ont limité leur mobilité d'une manière similaire à celle d'une combinaison spatiale pour rendre le scénario plus réaliste.

« Ce sont de vrais astronautes qui ont déjà une expérience de vol qui ont servis de cobayes parce qu'ils connaissent les effets de l'espace et savent comment vous vous sentez quand vous revenez sur Terre et ainsi, peuvent fournir une perspective utile » a déclaré Walker. « Nous avons invité aussi quelques-uns des ingénieurs travaillant sur les sous-systèmes impliqués dans la récupération car cela leur a donné un aperçu des moyens d'améliorer ces systèmes.»

La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion

Orion est conçu pour permettre à un équipage d’être autonome jusqu'à 24 heures en cas de besoin afin d'attendre le personnel de récupération. Les astronautes seront également en mesure de quitter le vaisseau spatial eux-mêmes s’ils devaient y avoir un problème qui les oblige à le quitter précipitamment: sortie du vaisseau spatial par eux-mêmes dans les trois minutes dans un radeau, sans l'aide du personnel de récupération.

La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion
La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion
La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion
La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion

Orion sera donc équipé d'un radeau et de quelques fournitures d'urgence telles que de l'eau, des outils et des miroirs de signalisation.

Ces tests fournissent également un aperçu pour Boeing et SpaceX, qui développent leurs propres systèmes de vols spatiaux, ainsi que des opérations de récupération pour les équipages de retour de la Station Spatiale Internationale.

« Nous voulons permettre aussi à nos partenaires de tirer les leçons sur le travail de la NASA » a déclaré Tim O'Brien, membre des systèmes sol du Commercial Crew Program de la NASA. « En appliquant ce que nous apprenons ici sur Orion, Boeing et SpaceX pourraient affiner leurs propres procédures pour une récupération sécurisée et efficace de nos astronautes. »

La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion
La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion
La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion
La NASA teste les procédures de sortie de l'équipage du vaisseau Orion

L'astronaute Mike Fincke, nous montre comment les équipages quitteront Orion.

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Validation et mise en production des expériences acquises sur le bouclier thermique d'EFT-1

25 Septembre 2015 , Rédigé par De Martino Alain

La construction et les améliorations du futur vaisseau spatial Orion se font pas à pas.

Les dirigeants du programme Orion ont décidé de débuter la construction du nouveau bouclier thermique par blocs plutôt que comme une structure monolithique, manœuvre qui découle des connaissances acquises à la suite du vol-test EFT-1.

Pour la mission EM -1, la couche supérieure du bouclier thermique d'Orion qui est sensé supporter les hautes températures de rentrée atmosphérique sera donc composée d'environ 180 blocs qui peuvent être construits en plusieurs étapes, facilitant le processus de fabrication.

Validation et mise en production des expériences acquises sur le bouclier thermique d'EFT-1

« Le bouclier thermique que nous avons testé lors du vol de décembre dernier a donné toute satisfaction et nous a permis de récolter une énorme quantité de données sur sa performance thermique et mécanique» a déclaré Mark Kirasich, gestionnaire intérimaire du Programme Orion.

(Les examens post-vol ont confirmé une bonne performance dans les limites des tolérances prévues, choses impossibles à acquérir en laboratoire.)

« Mais le processus de construction du bouclier en une seule pièce pour ce vol nous a aussi donné un aperçu de la façon dont nous pourrions améliorer la manière de construire cet élément essentiel pour l'engin spatial » a-t-il ajouté.

L'écran thermique est constitué d'un squelette de titane et d’une peau en fibres de carbone qui donnent au module d'équipage cette forme circulaire et fourni un appui structurel au sommet de duquel la structure alvéolaire en fibre de verre-phénolique est placée. La structure en nid d'abeilles comporte 320.000 minuscules cellules remplies individuellement à la main avec un matériau ablatif appelé Avcoat. Cette structure a ensuite été cuite dans un grand four, radiographiée puis usinée pour répondre aux exigences précises d'épaisseur.

Validation et mise en production des expériences acquises sur le bouclier thermique d'EFT-1

Cependant, au cours de sa fabrication, les ingénieurs ont déterminé que la résistance de la structure Avcoat / nid d'abeille était en deçà des attentes. Bien que l'analyse et le vol aient prouvé que le bouclier thermique avait atteint ses objectifs pour EFT-1, l'EM-1 connaîtra des températures plus froides dans l'espace et des températures plus chaudes lors de la rentrée, ce qui nécessite un bouclier thermique plus résistant.

Grâce à ces leçons et données acquises, l'équipe a donc été en mesure de faire une mise à jour de la conception du bouclier qui répondra aux exigences d’EM-1.

Cela permettra aussi de réaliser des économies de coûts et de raccourcir le temps de fabrication d'environ deux mois. La revue d’examen de conception est donc verrouillée pour la prochaine version.

Partout à travers pays, des éléments de l'engin spatial pour EM-1 se rassemblent. Ce mois-ci les soudures ont débuté dans l'usine de Michoud à la Nouvelle-Orléans. En Octobre, la NASA va voir l'arrivée d'une version d'essai du module de service de l'ESA - fourni pour des tests et analyses à Brook Plum Station près de Sandusky, dans l'Ohio…

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Les 4 réservoirs d'ergols de l'ESM livrés

22 Septembre 2015 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 1

Airbus Defence and Space, maitre d’œuvre du module de service européen (ESM) du véhicule spatial Orion, a finalisé les premiers composants de l’ESM et livré quatre réservoirs d’ergols de grande capacité́.

Ces réservoirs en titane mesurent 2,67 mètres de haut pour un diamètre de 1,15 mètre. Chacun pèse environ 100 kg à vide pour un volume de 2.100 litres, portant la capacité de chargement totale à près de neuf tonnes d’ergols, dont de la monométhylhydrazine (MMH) et un mélange de deux oxydes d’azote MON (Mixed Oxides of Nitrogen). Les ergols occupent ainsi la majeure partie de la masse totale de l’ESM, qui s’élèvera à un peu plus de 13 tonnes.

L’un des quatre réservoirs d’ergols du module de service et son emplacement.
L’un des quatre réservoirs d’ergols du module de service et son emplacement.

L’un des quatre réservoirs d’ergols du module de service et son emplacement.

Les réservoirs seront acheminés vers l’Italie, où le modèle de test structurel de l’ESM sera assemblé avant d’être testé aux États-Unis.

Module de service test à Thales Alenia Space en Italie.

Module de service test à Thales Alenia Space en Italie.

Ces premiers essais visent principalement à vérifier que les composants structurels sont capables de résister aux énormes contraintes qui s’exercent, notamment au décollage. La prochaine étape portera sur la fabrication du modèle d’ingénierie qui, lui, sera assemblé et testé par Airbus Defence and Space à Brême (Allemagne).

Ce modèle permettra de tester l’équipement intérieur des réservoirs qui devra assurer, en conditions d’apesanteur, une alimentation constante en ergols et exempte de bulle vers les moteurs. Les réservoirs définitifs de l’ESM devraient ensuite être assemblés à Brême d’ici la mi-2016. Ils seront utilisés pour la première fois en 2018 pour le lancement de la mission EM-1.

Rappelons que le module de service européen devra assurer la propulsion, l’alimentation électrique et la régulation thermique, l’eau et l’oxygène à l’équipage au cours des missions.

Les 4 réservoirs d'ergols de l'ESM livrés
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Glissement du calendrier pour EM-2...

17 Septembre 2015 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 2

Les responsables de la NASA ont annoncé le 16 septembre que le premier vol habité du vaisseau spatial Orion pourrait être retardé de deux ans.

Ce premier vol habité (EM-2) était officiellement ciblé au mois d’août 2021 mais un examen approfondi du programme au cours de ces dernières semaines a mis en évidence des risques de retard du lancement.

« L'équipe va continuer à travailler avec comme date butoir août 2021, mais nous pouvons affirmer qu’a 70%, la date d’avril 2023 sera plus réaliste » a déclaré Robert Lightfoot, administrateur associé de la NASA.

Le vol d'essai du lanceur lourd SLS et de la capsule Orion sans équipage, appelé Mission Exploration-1 (EM-1) reste quant à lui sur la bonne voie pour fin de 2018, a ajouté Lightfoot mais fera l'objet d'un autre examen plus tard au cours de cette année.

L'examen de confirmation du programme d'Orion qui s’est tenu au siège de la NASA à Washington avec la participation d'un conseil d'administration indépendant, a également fixé un budget pour cette première mission habitée: la NASA affirme avoir besoin d’une rallonge de 6,77 milliards $ pour achever le développement d'Orion jusqu'en 2023, en plus des 10,5 milliards $ déjà dépensés pour le vaisseau spatial puisque le projet démarra avec le programme Constellation, une initiative lancée en 2005 sous l'administration Bush.

Glissement du calendrier pour EM-2...

La destination et la durée d’EM-2 ne sont pas encore finalisées mais les principaux objectifs sont de faire en sorte que les systèmes de la capsule soient prêts à effectuer un voyage dans l'espace profond. Le prochain vol après celui dont il est question ici, Exploration Mission 3 (EM-3), pourrait enfin être un vol opérationnel: envoyer des astronautes pour un rendez-vous vers un morceau d’astéroïde proche de la Terre qu'une sonde automatique aura préalablement circularisé en orbite lunaire (2025). Par contre, un retard sur EM-2 n’aura pas nécessairement d’incidence sur EM-1 ni EM-3, ont ajouté Lightfoot et Gerstenmaier, responsable de l'exploration et de l'exploitation humaine à la NASA.

Lockheed Martin est actuellement sous contrat pour livrer trois capsules Orion complètes dont EFT-1 en 2014, EM-1 et EM-2. Avec la NASA, ils ont l'intention de récupérer l’essentiel de l’avionique de la capsule Orion EM-1 afin de la réutiliser sur EM-2 mais les examinateurs chargés de mesurer les progrès du programme Orion ont émis des préoccupations sur le fait de réutiliser du matériel sur plusieurs vols, sur les développements des logiciels et les tests structurels… à suivre donc.

Soudage en cours d'Orion EM-1.

Soudage en cours d'Orion EM-1.

L’ESA et Airbus Défense&Space travaillent en parallèle sur le module de service dérivé de l'Automated Transfer Vehicle (ATV). Selon Bill Hill, vice-administrateur associé de la NASA pour les systèmes d'exploration, ce programme est au sommet de la liste des menaces qui pourraient aussi retarder le vol d'essai EM-1 en 2018…

« Nous nous appuieront sur EM-1 pour vérifier le module de service afin de nous assurer de son bon fonctionnement lors du voyage au-delà de la Lune et du retour sur Terre » a expliqué Gerstenmaier. « Nous allons nous assurer que le travail sur les systèmes de communication, de logiciels et de navigation fonctionnent correctement. Comment l'équipage interagira avec le véhicule? Quels ressentis sur les affichages et les commandes ? Comment se comporteront-ils durant la rentrée? »

EM-2 introduit également de nouveaux systèmes de soutien-vie comme l'approvisionnement en oxygène, les appareils servant à régénérer l'atmosphère ainsi que les contrôles de température et d'humidité.

Il est donc peu probable que l'équipage d'EM-2 ait rendez-vous avec un astéroïde dans le cadre de la mission de récupération. Cette mission, si elle est approuvée par le Congrès, viendra plus tard…

Gerstenmaier a aussi déclaré que la NASA envisage de lancer une mission SLS / Orion une fois par an après EM-2, en supposant que le budget le permette. Missions qui, plus tard dans une région autour de la lune surnommé «espace cis-lunaire », pourront tester des techniques de rendez-vous, de sorties dans l'espace, d’accueil d'astéroïde et d’habitats dans l'espace pour les futures technologies requises pour des missions sur Mars.
« Il est important de noter que nous sommes sur la construction d'un grand programme » a ajouté Lightfoot. « Nous construisons un programme d'exploration humain multi-décennale et tandis que les lancements individuels d’EM-1 et EM-2 sont très importants, ils seront d'excellents indicateurs de nos progrès et ce que nous faisons. Nous devons équilibrer ces missions individuelles avec le contexte global de l'exploration spatiale que nous voulons accomplir ».

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Début d'assemblage d'Orion EM-1

9 Septembre 2015 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 1

Début d'assemblage d'Orion EM-1

Orion EM-1 est maintenant en cours de soudage au Michoud Assembly Facility (MAF) à la Nouvelle Orléans en vue de son vol inaugural de 2018 au somment du SLS. Orion est également en train de terminer sa « paperasserie » très importante concernant le processus de « revue critique de conception » (CDR), en avance sur la date butoir d’octobre.

La construction d’Orion EM-1 - chargé d'une mission non habitée 70.000 kilomètres au-delà de la Lune - a progressé à travers tout le pays afin de préparer l'engin spatial. (Metalex, Ingersoll Machine Tools à Rockford - Illinois, Janicki Industries à Sedro-Woolley – Washington, Votaw Tool Company à Springfield – Missouri...)

Un communiqué nous apprenait mardi que deux sections de la structure primaire de l'engin spatial avaient été soudées ensemble le 5 septembre. Par contre, aucune raison n’a été fournie pour le retard du 1er mai…

La structure primaire du module d'équipage d'Orion est faite de sept grandes pièces en aluminium qui doivent être soudées ensemble de manière précise. La première soudure relie le tunnel à la cloison avant (forward bulkhead) en haut de l'engin spatial et qui contient de nombreux systèmes critiques comme les parachutes qui se déploient lors de la rentrée.

Le tunnel muni d’une trappe d'accueil permettra aux astronautes de se déplacer entre le module d'équipage et d'autres engins spatiaux.

Début d'assemblage d'Orion EM-1
Début d'assemblage d'Orion EM-1

« Chacun des systèmes et sous-systèmes d'Orion est assemblé ou intégré sur la structure primaire, alors commencer à souder les éléments sous-jacents est une première étape critique de la fabrication » a noté Mark Geyer, directeur du programme Orion. « L'équipe a fait un travail extraordinaire pour arriver à ce point et à nous assurer un bloc de construction solide pour le reste des systèmes. » Les jalons pour l'EM-1 reflètent la voie prise par le premier Orion EFT-1. Cependant, EM-1 arborera un certain nombre d'améliorations basées sur les expériences du vol-test de 2014.

Comme EFT-1, EM-1 est soudé en utilisant un nouveau procédé de soudage par friction-malaxage innovant, développé spécialement pour la construction d'Orion ainsi d’ailleurs que pour la construction des réservoirs externes du SLS.

Le soudage par friction crée une liaison étanche sans soudure qui s’avère plus résistante et d'une qualité supérieure qu'un soudage conventionnel.

Les ingénieurs ont entrepris un processus méticuleux de préparation pour la soudure. Ils ont nettoyé les segments, les ont enduits et apprêtés d'un produit chimique de protection. Ils ont ensuite équipé chaque élément de jauges de contrainte pour surveiller le métal pendant le processus de fabrication.

Ci-dessous, une vidéo de démonstration de soudage par friction.

Début d'assemblage d'Orion EM-1

« Chaque jour, les équipes à travers le pays se donnent corps et âme pour l'Exploration Mission-1, lorsque nous ferons voler ensemble Orion et le SLS loin de la sécurité de la Terre » a ajouté Bill Hill, administrateur associé adjoint pour le développement des systèmes d'exploration au siège de la NASA.

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Succès des tests de modifications de conception du système de séparation de carénage d'Orion

25 Août 2015 , Rédigé par De Martino Alain

Les ingénieurs de chez Lockheed Martin viennent de terminer avec succès les tests de modifications de conception apportées au système de séparation de carénage d’Orion. Ces changements interviennent suite aux données recueillies au cours de premier vol d'essai d'Orion le 5 décembre 2014 (EFT-1).

3 panneaux protègent le module de service de la chaleur, du vent et des vibrations acoustiques lors du lancement. Pour les fins de collecte de données au cours de ces essais, un seul carénage a été séparé.

Succès des tests de modifications de conception du système de séparation de carénage d'Orion

Cette séparation a pris environ trois secondes et les tests de modifications de conception ont porté sur:

- De nouveaux ressorts de poussée qui agissent sur le carénage pendant une période plus longue afin d’augmenter la sécurité et la fiabilité.

- Dans le cadre de l’effort continu de réduction de masse, l'équipe n’a utilisé que quatre systèmes d’attaches module de service – vaisseau Orion au lieu de six.

- Des traqueurs d’étoiles ou des caméras qui permettent le positionnement du vaisseau grâce aux étoiles sont utilisés pour la navigation. Le système de séparation de carénage retire les protections des traqueurs qui empêchent leur contamination avant le lancement et ce processus a été testé pour la première fois.

En outre, ces tests ont évalué différentes variations de pyrotechnie et des cas de charges utiles plus élevées afin de se préparer pour EM-1.

L'équipe a également pu recueillir des données de chocs lors de la séparation qui seront fournies à l'Agence Spatiale Européenne (ESA) afin de les aider dans la conception du module de service, sa construction et ses tests.

Ces mêmes carénages seront utilisés pour des tests d’acoustique et de vibrations sur le module de service qui auront lieu à l'usine Plum Brook de la NASA dans l'Ohio plus tard cette année.

Test de séparation de carénage

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Orion EFT-1 se prépare pour son retour chez Lockheed Martin

21 Août 2015 , Rédigé par De Martino Alain

A l’intérieur du Launch Abort System Facility du Centre Spatial Kennedy en Floride, les ingénieurs préparent le vaisseau spatial Orion qui a volé lors d’Exploration Flight Test-1 en 2014 pour son transport vers l'usine du maître d'œuvre d’Orion, Lockheed Martin à Denver où il subira des tests acoustiques en champ direct.

Orion EFT-1 se prépare pour son retour chez Lockheed Martin
Orion EFT-1 se prépare pour son retour chez Lockheed Martin

Le test acoustique en champ direct est une technique utilisée pour les essais acoustiques de structures aérospatiales en les soumettant à des ondes sonores créées par un ensemble de pilotes acoustiques. La méthode utilise des enceintes acoustiques électrodynamiques disposées autour de l'article afin de fournir un test direct de champ sonore uniforme et bien contrôlé à la surface de l'engin spatial.

Le système emploie des enceintes de hautes capacités acoustiques, de puissants amplificateurs audios, un bande étroite « entrées multiples, sorties multiples » (MIMO) pour produire un environnement acoustique qui permet de simuler un aéronef, un moteur d’hélicoptère ou un champ de pression acoustique lors d’un lancement spatial. Un système performant est capable de niveaux de pression sonore globale de 125 dB à 147 dB pendant plus d'une minute sur une plage de fréquence allant de 25 Hz à 10 kHz

Type de réflexion suivant la fréquence.

Type de réflexion suivant la fréquence.

Mise à jour - 3 septembre 2015:

Orion EFT-1 a terminé son voyage du Kennedy Space Center en Floride à l'usine Lockheed Martin dans le Colorado.

Les ingénieurs vont maintenant effectuer la décontamination finale du module d'équipage, continuer l'analyse post-vol et évaluer la nouvelle technologie acoustique expliquée en début d'article afin de déterminer si cette méthode peut produire assez d'énergie pour simuler les charges acoustiques que les futurs vaisseaux Orion connaîtront pendant leurs lancements et ascensions au sommet du SLS (Space Lauch System).

Orion EFT-1 se prépare pour son retour chez Lockheed Martin
Orion EFT-1 se prépare pour son retour chez Lockheed Martin
Orion EFT-1 se prépare pour son retour chez Lockheed Martin
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Un rapide coup d’œil sur le cockpit d’Orion !

18 Août 2015 , Rédigé par De Martino Alain

Après 10 ans d'évolution, les prototypes du « glass cockpit » d’Orion sont finalement arrivés à maturité.

Le poste de pilotage sera un élément essentiel de la mission habitée Orion et se distingue par sa capacité à éliminer une montagne de commutateurs et de câblage lourd.

« La navette spatiale comptait environ 2.000 commutateurs et commandes, en plus de l'ensemble de ses écrans » a noté le Dr Lee Morin, astronaute et responsable de l'interface Orion-équipage au Cockpit Rapid Prototyping Lab de la NASA (RPL).

« Pendant un vol de navette, environ 1247 d'entre eux étaient à la disposition de l'équipage. Mais cela va changer avec le glass cockpit »

En effet, le cockpit représente un changement monumental pour la NASA et ses ingénieurs de conception. Au lieu de toute une « ribambelle » de commutateurs, la capsule Orion emploiera six écrans plats d’environ 20 pouces situés juste devant les astronautes. Les moniteurs sont appelés « glass cockpit » parce que la plupart des instruments de l'engin spatial sont représentés par des images. Pas tous, mais 56 des 2.000 commutateurs ont été transformés en icônes logiciels.

Un rapide coup d’œil sur le cockpit d’Orion !

« L'objectif était de construire une interface utilisateur du poste de pilotage - un tableau de bord - qui permette à l'équipage de contrôler le vaisseau spatial lors de missions dans l'espace lointain » a déclaré Morin.

La création du glass cockpit est l’aboutissement d’une décade de travail pour les ingénieurs du RPL. L'équipe a conçu les prototypes du matériel et des logiciels pour l'avionique, testé les prototypes du cockpit sur des simulateurs, évalué les écrans et les interfaces utilisateurs et corrigés les défauts. Puis, ils ont répété encore et encore ce processus pendant 10 ans.

La clé du processus a été la présence d’astronautes au Centre Spatial Johnson. « Environ 50 astronautes sont venus ici » a dit Morin.

Pour accélérer l'évolution du cockpit, l'équipe du RPL a construit elle-même un grand nombre de pièces prototypes plutôt que de les acheter auprès de fournisseurs. L'équipe s’est servie d’une imprimante 3D et a réalisé l’usinage ultérieurement. Mais « ces pièces ne doivent pas voler dans l'espace » a-t-il aussi déclaré. « Nous pouvions donc le faire nous-mêmes sur le plan économique, afin d’obtenir exactement ce que nous voulions et le produire très rapidement. »

Dans certains cas, les ingénieurs ont construit des dispositifs d'interface qui finiront par être utilisés à bord des vols spatiaux d'Orion.

Tel celui connu sous le nom de Cursor Control Device (CCD) qui servira comme une alternative à une souris d'ordinateur. Initialement conçu telle une boîte, le CCD a été progressivement transformé en une forme de fer à repasser avant d'évoluer vers une sorte de joystick contenant des interrupteurs à bascule et des commutateurs. L'actuel CCD devrait résider sur le côté gauche de chaque siège, près des genoux des astronautes. Il leurs permettra de déplacer les curseurs sur les écrans et sélectionner des icônes de contrôle.

Pour l’anecdote, une grande variété de formes a été envisagée comme des poignées de moto ou des épées Klingon mais c’est la fille de 9 ans d’un des responsables de la NASA qui a eu le dernier mot !!

L'évolution actuelle de l'habitacle de verre utilise trois grands écrans DU-1310 de Honeywell International, Inc. Il emploie aussi un logiciel de procédures électroniques (surnommé « eProc ») qui permettra à l'équipe d'éliminer des centaines de manuels en papier stockés dans le vaisseau.

Les membres de l'équipe ont ajouté que des améliorations sur la capsule Orion vont continuer, mais ils ne prévoient pas de changements majeurs.

Un rapide coup d’œil sur le cockpit d’Orion !
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