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La Nasa choisi l’option « utiliser tel quel » !

18 Décembre 2020 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 1

Fin novembre, lors de l'assemblage final du vaisseau spatial Orion au Kennedy Space Center en Floride, les ingénieurs ont identifié un problème avec un canal redondant sur l'une des cartes de communication d’une des huit unités d'alimentation et de données (PDU) du vaisseau Orion.

En tant que vaisseau spatial habité, Orion est construit avec beaucoup plus de redondance qu'un vaisseau classique. Mais pour la mission Artemis 1 non-habitée, le PDU concerné, qui est toujours entièrement fonctionnel, n’utilisera que son canal principal. Il en a été décidé ainsi.

Les ingénieurs avaient 2 solutions : « utiliser tel quel » avec le reste de degré élevé de redondance disponible ou retirer et remplacer le boîtier. Ils ont déterminé qu'en raison de l'accessibilité limitée à ce boîtier particulier, du degré d'intrusion dans l'ensemble des systèmes de l'engin spatial et d'autres facteurs, le risque de dommages collatéraux l'emportait sur le risque associé de la perte d'une branche de redondance dans un système déjà hautement redondant. Par conséquent, la NASA a pris la décision de continuer sur sa lancée et de procéder à la suite du traitement du véhicule.

Les ingénieurs terminent actuellement les toutes dernières activités et transféreront Orion avec son ESM mi-janvier du « Neil Armstrong Operations and Checkout Facility » au  « Multi-Payload Processing Facility » pour débuter son ravitaillement et le préparer pour l'intégration avec le SLS. 

Cette nouvelle chronologie n'a pas d'impact sur le calendrier de lancement, et la NASA reste sur la bonne voie pour un lancement en novembre 2021.

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La Nasa dévoile les noms des 18 astronautes du programme ARTEMIS

12 Décembre 2020 , Rédigé par De Martino Alain

Neuf femmes et neuf hommes viennent d’être sélectionnés par la Nasa pour les futures missions ARTEMIS.

Avec un large éventail d’expériences, parmi eux se trouvent la première femme et l’homme qui débarqueront sur la Lune en 2024. Dès l’année prochaine, ils commenceront à travailler avec les partenaires commerciaux de l'agence spatiale afin d’aider au développement des systèmes d'atterrissage, de la formation, de la définition des exigences matérielles et aux développements techniques.

Je vous présente ci-dessous leurs parcours.

Les 9 femmes :

Kayla Barron, sélection 2017, lieutenant-commandant de l'US Navy, détient un baccalauréat en génie des systèmes et une maîtrise en génie nucléaire.

Christina Hammock Koch, sélection 2013, détient le record du plus long vol spatial par une femme, avec 328 jours dans l'espace et six sorties dans l'espace. Elle a obtenu un baccalauréat en génie électrique et physique, ainsi qu'une maîtrise en génie électrique.

Nicole A. Mann, sélection 2013, s'entraîne actuellement en tant que pilote pour le 1er vol-test avec équipage du CST-100 Starliner de Boeing. Elle a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en génie mécanique. Ce lieutenant-colonel du l’US Marine Corps était pilote de chasse F / A-18 et diplômée de l’US Naval Test Pilot School.

Anne McClain, sélection 2013, a passé 204 jours dans l'espace et effectué deux sorties extra-véhiculaires. Cette aviatrice lieutenant-colonel de l'armée américaine est diplômé de l’US Naval Test Pilot School en tant que pilote d'essai d'hélicoptère. Elle est titulaire d'un baccalauréat en génie mécanique, aéronautique et d'une maîtrise en génie aérospatial et relations internationales.

Jessica Meir, sélection 2013, a passé 205 jours dans l'espace et effectué trois sorties dans l'espace. Elle est titulaire d’un baccalauréat en biologie, une maîtrise en études spatiales et un doctorat en biologie marine. Avant de rejoindre la NASA, elle a étudié la physiologie des animaux dans des environnements extrêmes.

Jasmin Moghbeli, sélection 2017, Major dans l’US Marine Corps, a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en génie aérospatial. Elle est également diplômée de l’US Naval Test Pilot School et a testé des hélicoptères H-1 avant d’appartenir à la NASA.

Kate Rubins, sélection 2009, actuellement à bord de l’ISS pour son deuxième vol, détient un baccalauréat en biologie moléculaire et un doctorat en biologie du cancer. Elle a été la première personne à séquencer l'ADN dans l'espace et a effectué deux sorties dans l'espace.

Jessica Watkins, sélection 2017, est titulaire d’un baccalauréat en sciences géologiques et environnementales et un doctorat en géologie. Avant de devenir astronaute, elle a été boursière postdoctorale au California Institute of Technology, où elle a été membre de l'équipe scientifique du rover Curiosity.

Stephanie Wilson, sélection 1996, est une vétéran de trois vols de navette spatiale et a passé 42 jours dans l'espace. Elle a obtenu un baccalauréat en sciences de l'ingénieur et une maîtrise en génie aérospatial. Avant de devenir astronaute, elle a travaillé sur le vaisseau spatial Galileo au Jet Propulsion Laboratory de la NASA.

Les 9 hommes : 

Joseph Acaba, sélection 2004, a passé 306 jours dans l'espace et effectué trois sorties dans l'espace. Il est titulaire d'un baccalauréat en géologie, ainsi que d'une maîtrise en géologie et en éducation. Avant de venir à la NASA, il a enseigné les sciences au lycée et les mathématiques et les sciences au collège.

Raja Chari, sélection 2017, est colonel de l'US Air Force. Il a obtenu un baccalauréat en génie astronautique et une maîtrise en aéronautique et astronautique. Ce diplômé de l’US Naval Test Pilot School a travaillé sur les mises à niveau du F-15E puis sur le programme de développement du F-35, avant de rejoindre la NASA.

Matthew Dominick, sélection 2017, détient un baccalauréat en génie électrique et une maîtrise en génie des systèmes. Il est également diplômé de l’US Naval Test Pilot School et fut un pilote d'essai spécialisé dans les lancements et les atterrissages sur porte-avions avant d’intégrer la NASA.

Victor Glover, sélection 2013, commandant de la marine américaine a obtenu un baccalauréat en génie général et une maîtrise en génie des essais en vol, en génie des systèmes et en art et science opérationnels militaires. Il a piloté le Dragon Crew-1 "Resilience" et est actuellement ingénieur de vol de l’expédition 64 à bord de la Station spatiale internationale.

Warren Hoburg, sélection 2017, est titulaire d'un baccalauréat en aéronautique et astronautique et d'un doctorat en génie électrique et informatique. Avant de rejoindre la NASA, il était professeur adjoint au Massachusetts Institute of Technology et membre saisonnier du « Yosemite Search and Rescue team ».

Jonny Kim, sélection 2017, s'est enrôlé dans la marine américaine après le lycée. Il est devenu un Navy SEAL puis est retourné à l'école pour obtenir un baccalauréat en mathématiques, suivi d'un doctorat en médecine.

Kjell Lindgren, sélection 2009, a passé 141 jours dans l'espace et effectué deux EVA. Il est titulaire d'un baccalauréat en biologie, d'une maîtrise en physiologie cardiovasculaire et d'un doctorat en médecine. Avant de devenir astronaute, il était chirurgien aéronautique chargé des missions de la navette spatiale et de la station spatiale.

Frank Rubio, sélection 2017, est lieutenant-colonel de l'armée américaine. Il a obtenu un baccalauréat en relations internationales et un doctorat en médecine. Il a été à la fois pilote d'hélicoptère Blackhawk et chirurgien de l'air dans l'armée avant de rejoindre la NASA.

Scott Tingle, sélection 2009, capitaine de l'US Navy, a passé 168 jours dans l'espace et effectué une sortie extra-véhiculaire. Il détient un baccalauréat et une maîtrise en génie mécanique. Il est également diplômé de l’US Navy Test Pilot School.

Maintenant, les pronostics sont lancés pour savoir qui de ces personnes seront les premiers à fouler, plus de 50 ans après le dernier vol Apollo, le sol sélène…

La Nasa dévoile les noms des 18 astronautes du programme ARTEMIS
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Malgré la défaillance d’un composant d'alimentation électrique, l’installation des éléments d’Orion continue.

3 Décembre 2020 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 1

Fin novembre, les ingénieurs de Lockheed Martin travaillant sur Orion s’aperçoivent qu'un canal redondant d’un des huit PDU (Power and Data Unit), principaux boîtiers d'alimentation et de données, est tombé en panne. Cette déficience n’empêche absolument pas le PDU d’être pleinement opérationnel mais plusieurs mois seront sans doute nécessaires pour remédier à ce problème.

En effet, le composant est difficile à atteindre. Il est situé dans l’adaptateur du module d’équipage qui connecte Orion à son module de service. Pour y accéder, il faudrait séparer Orion de l’ESM, processus qui pourrait prendre jusqu’à un an…

Une autre option, jamais tentée auparavant, consisterait à percer une ouverture dans l’adaptateur pour accéder au PDU. Cette manœuvre aurait pour avantage de ne durer que 4 mois. 

L’autre option, la plus simple, serait de voler tel quel. A suivre donc…

Malgré la défaillance d’un composant d'alimentation électrique, l’installation des éléments d’Orion continue.

Pendant ce temps, les travaux se poursuivent sur Orion.

Fixé au sommet d'Orion Artemis 1 se situe le « couvercle de baie avant » (forward bay cover), brillant et nouvellement installé. 

Cette pièce essentielle protégera la partie supérieure du module d'équipage lors du retour dans l'atmosphère terrestre à des vitesses de plus de 40 000 km/h. Après la rentrée, des mécanismes de largage généreront suffisamment de poussée pour larguer ce couvercle et permettre aux trois parachutes principaux de se déployer, de stabiliser et de ralentir la capsule à 30 km/h voire moins pour un amerrissage en toute sécurité dans l'océan Pacifique.

Malgré la défaillance d’un composant d'alimentation électrique, l’installation des éléments d’Orion continue.
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