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artemis 3

Début du soudage d’Orion Artemis 3

28 Janvier 2021 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 3

Au Michoud Assembly Facility de la Nouvelle-Orléans, des techniciens de Lockheed Martin, maître d'œuvre d'Orion, soudent les trois panneaux de forme conique du module d'équipage d'Orion pour la mission Artemis III qui verra débarquer la première femme et le prochain homme sur la Lune.

La structure principale du module d'équipage, le « réservoir » pressurisé, est composée de sept pièces en alliage d'aluminium usinées qui sont soudées ensemble par un processus de soudage donnant un espace habitable solide et étanche pour les astronautes pendant la mission. Cet habitacle est conçu pour résister à l'environnement rude et exigeant de l'espace lointain et est la structure de base sur laquelle tous les autres éléments du module seront intégrés. 

Une fois le soudage des panneaux de cône du module d'équipage (3-4-5) terminé - dont l'un contient des hublots offrant aux astronautes une vue sur la Lune et la Terre - les travaux se poursuivront par l’installation de la cloison supérieure (2) pour créer le « plafond » du vaisseau spatial, suivi du « tunnel » (1)  et enfin de la partie cylindrique inférieure (6) et de la cloison arrière (7) pour former le fond d'Orion.

Une fois le soudage de la structure primaire terminé, il sera expédié au centre spatial Kennedy de la NASA en Floride, où il subira d'autres assemblages dès cet automne.

Début du soudage d’Orion Artemis 3
Début du soudage d’Orion Artemis 3
Début du soudage d’Orion Artemis 3
Début du soudage d’Orion Artemis 3

15 octobre 2021 : Orion Artemis 3 a été livré au KSC pour la suite de sa construction. Sur ces photos, on voit le vaisseau spatial au centre d'assemblage Michoud (Michoud Assembly Facility) à La Nouvelle-Orléans en Louisiane avant son transfert.

Début du soudage d’Orion Artemis 3
Début du soudage d’Orion Artemis 3
Début du soudage d’Orion Artemis 3
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L’ESM 3, plus léger, plus performant et plus sûr

14 Octobre 2020 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 3

La structure qui permettra à la première femme et au prochain homme d’atterrir sur la Lune et à en revenir lors de la mission Artemis III d'ici 2024 est arrivée au hall d'intégration d'Airbus à Brême, en Allemagne, depuis son site de fabrication Thales Alenia Space à Turin, en Italie. Elle rejoint donc le deuxième module de service européen, déjà bien avancé, dans la salle d'intégration. 

Elle a été transportée dans un conteneur surdimensionné qui maintient des niveaux de température et d'humidité constants, durant toute la semaine qu’a pris le voyage pour parcourir les 1200 km.

Comme la construction d'un châssis de voiture, la structure est une coquille vide dans laquelle les techniciens viendront installer les quatre réservoirs d'ergol de 2000 l, les réservoirs d'eau de 240 l, les réservoirs d'air, les 33 moteurs, les conduites pour les connecter ainsi que les 11 km de câblage pour l'électronique.

Mais bien que la fibre de carbone et d'autres matériaux spatiaux fassent partie de tous les modules de service européens, cette troisième édition n'est pas une copie conforme de ses deux ainés. Sa conception a été modifiée pour augmenter les performances et la sécurité.

La structure qui est arrivée aujourd'hui est plus légère que les précédentes, de sorte que le vaisseau spatial Orion complet aura plus d'opportunités de lancement avec la même quantité de carburant. Cela permet d'avoir davantage de dates de lancement possibles en un an, ce qui facilite le lancement d'une mission Artemis par an.

Les 24 propulseurs de contrôle d'attitude seront intégrés dans une disposition légèrement différente afin d’augmenter la maniabilité du vaisseau spatial Orion et lui permettre de transporter d'autres charges utiles telles que des éléments de la Gateway pour des missions futures. L'actionneur qui oriente le moteur principal fait également l'objet d'une mise à niveau après avoir utilisé le matériel de la navette spatiale pour les deux premiers ESM. Enfin, les vannes du système de propulsion sont rendues plus robustes et tolérantes aux pannes pour encore plus de sécurité pour l'équipage.

L’ESM 3, plus léger, plus performant et plus sûr
L’ESM 3, plus léger, plus performant et plus sûr
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Départ du module de service Artemis III

3 Octobre 2020 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 3

Le module de service de l'ESA qui propulsera Orion lors du vol Artemis III transportant les astronautes qui atterriront sur la surface de la Lune est prêt à être expédié de chez Thales Alenia Space en Italie vers Airbus Space en Allemagne.

Départ du module de service Artemis III

Stefano Rossi, Responsable fabrication (Thales Alenia Space), dirige l'opération de transfert de la structure du module de service vers le conteneur de transport…

Départ du module de service Artemis III

…pendant que Giorgio (Gios) Borello, expert mécanique AIT (Assemblage, Intégration et Tests), guide la structure du module de service jusqu'à la base du conteneur de transport.

Départ du module de service Artemis III

Une fois installé dans son conteneur de transport, Annamaria Piras, Gestionnaire de programme Orion, dit au revoir à la structure alors que le couvercle s'abaisse. Prochain arrêt, Airbus Space à Brême en Allemagne.

Départ du module de service Artemis III

Félicitations à toute l'équipe à Turin, en Italie, pour avoir achevé la structure principale d'Artemis III !

Départ du module de service Artemis III

En vidéo :

13 octobre 2020 :

La structure du module de service européen de la mission Artemis 3 est arrivée en salle blanche chez Airbus Space à Brême, en Allemagne.

Départ du module de service Artemis III
Départ du module de service Artemis III
Départ du module de service Artemis III
Départ du module de service Artemis III
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Premières images du 3ème module de service pour Artemis III

12 Septembre 2020 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 3

Construit à Turin, en Italie, chez Thales Alenia Space, il s'agit de la troisième structure de ce type à sortir en production. Cependant, celle-ci est très spéciale, car elle fera voler la première femme et le prochain homme à atterrir sur la Lune lors de la mission Artemis III d'ici 2024.

La structure est presque terminée et sert de colonne vertébrale au vaisseau spatial Orion, assurant la rigidité lors du lancement. Elle constitue la base de tout l’assemblage ultérieur du vaisseau spatial, y compris les 11 km de câblage, les 33 moteurs, les quatre réservoirs contenant plus de 8000 litres de carburant, suffisamment d'eau et d'air pour garder quatre astronautes en vie pendant 20 jours dans l'espace, et les panneaux solaires «x-wing» de sept mètres qui fournissent suffisamment d'électricité pour alimenter deux foyers.

Cet ESM se rendra au hall d'intégration d'Airbus à Brême, en Allemagne, à la fin du mois de septembre pour intégrer tous les éléments énumérés ci-dessus et plus encore. Ce troisième module de service européen rejoindra le deuxième de la série qui est déjà à Brême, et en voie d'achèvement, qui sera envoyé au Kennedy Space Center l'année prochaine.

Premières images du 3ème module de service pour Artemis III
Premières images du 3ème module de service pour Artemis III
Premières images du 3ème module de service pour Artemis III
Premières images du 3ème module de service pour Artemis III
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La construction d'Orion Artemis III a débuté

21 Août 2020 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 3

Le premier élément usiné pour le module d'équipage Orion - Artemis III (un panneau de cône avec des ouvertures pour les fenêtres qui fourniront une vue spectaculaire de la Lune) a été conçu par l'entrepreneur principal d'Orion, Lockheed Martin, et fabriqué par AMRO Fabricating Corp., de South El Monte en Californie. 

Le panneau terminé va maintenant partir pour le Michoud Assembly Facility de la NASA, près de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, où les ingénieurs le souderont avec les autres panneaux du vaisseau pressurisé Orion.

En plus des éléments usinés pour le module d'équipage d'Orion, AMRO fabrique les panneaux pour l'étage central, l'adaptateur d'étage du véhicule de lancement et l'adaptateur d'étage Orion pour le Space Launch System (SLS) qui enverra Orion sur la Lune lors des futures missions Artemis.

Ensemble, Orion, SLS et EGS (Exploration Ground Systems) font appel à des fournisseurs dans 50 États, à Washington DC et à Porto Rico, dont près de la moitié sont des petites entreprises.

La construction d'Orion Artemis III a débuté
La construction d'Orion Artemis III a débuté

En vidéo, Orion et Artemis III chez AMRO (en):

26 août

La première pièce du  vaisseau pour Artemis III est arrivée à la NASA le 21 août. Dans les mois à venir, les six autres éléments du vaisseau pressurisé arriveront à Michoud où ils seront  soudés ensemble pour construire la structure d'Orion.

 

La construction d'Orion Artemis III a débuté
La construction d'Orion Artemis III a débuté
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Un troisième module de service européen pour le retour sur la Lune

31 Mai 2020 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 3

C’est officiel depuis le 26 mai, l'Agence spatiale européenne a signé un contrat avec Airbus pour la construction du troisième module de service européen pour le vaisseau spatial Orion qui transportera les astronautes qui atterriront sur la Lune (mission Artemis III).

«En concluant cet accord, nous démontrons à nouveau que l'Europe est un partenaire solide et fiable pour le programme Artemis » a déclaré le directeur de l'exploration humaine et robotique de l'ESA, David Parker. Plus de 20 000 pièces et composants sont utilisés dans chaque module de service, des équipements électriques en passant par les moteurs, les panneaux solaires, les réservoirs de carburant et autres éléments de survie des astronautes, ainsi qu'environ 12 kilomètres de câbles.

L'ESM est de forme cylindrique et mesure environ quatre mètres de diamètre et de hauteur. Il dispose de quatre panneaux solaires (de 19 mètres de large lorsqu'ils sont déployés) qui génèrent suffisamment d'énergie pour alimenter deux foyers. Les 8,6 tonnes de carburant alimentent un moteur principal et 32 petits propulseurs. L'ESM pèse au total un peu plus de 13 tonnes. En plus de sa fonction de système de propulsion principal pour le vaisseau spatial Orion, l'ESM est responsable des manœuvres orbitales et du contrôle de position. Il fournit également à l'équipage les éléments centraux de support-vie tels que l'eau et l'oxygène, et régule le contrôle thermique lorsqu'il est amarré au module d'équipage.

Au cours du développement et de la construction de l'ESM, Airbus a tiré parti de son expérience en tant que maître d'œuvre du véhicule de transfert automatisé (ATV) de l'ESA, qui a fourni aux différents équipages de la Station spatiale internationale des livraisons régulières de matériel d'e recherche, de pièces de rechange, de nourriture, d'air, d’eau et de carburant. Cinq ATV ont été lancés entre 2008 et 2014.

Le premier module de service européen a déjà été livré au KSC de la NASA en novembre 2018 pour un lancement inhabité l'année prochaine et a déjà été couplé avec son module d'équipage. Le second est en production dans le hall d'intégration d'Airbus à Brême, en Allemagne.

Assemblage du module de service européen n°2

Assemblage du module de service européen n°2

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Un troisième module de service pour Orion

6 Août 2019 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 3

La NASA et l'ESA ont un plan à long terme pour que l'Europe fournisse des modules de service au vaisseau spatial Orion. Avec l'annonce par la NASA de ramener des Hommes sur la lune avant fin 2024, il a également été décidé que le troisième module de service européen fourni par l'ESA contribuerait à cette mission. 

Orion amarré au Gateway

La mission Artemis-3 devrait donc être lancée par le SLS en 2024 et enverra jusqu'à quatre astronautes à bord d'Orion sur une orbite lunaire où le vaisseau spatial sera amarré au Gateway, la future station spatiale en orbite lunaire. De là, deux des astronautes embarqueront dans un atterrisseur pour descendre sur la Lune. Ils seront les treize et quatorzième hommes à marcher sur notre satellite naturel et visiteront le pôle sud, lieu aux zones éclairées en permanence et aux ombres éternelles, où ils rechercheront de l’ancienne glace lunaire.

L’ESA a déjà fourni le premier module de service européen qui a été connecté au module d’équipage Orion ce mois-ci. Le deuxième module est en cours de construction à Brême, en Allemagne, pour être expédié l'année prochaine aux États-Unis. Un accord donne dorénavant le feu vert pour débuter la construction du troisième module de service.

Un troisième module de service pour Orion
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EM-3: scénario de mission pour le vol de construction du Deep Space Gateway

25 Septembre 2017 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 3

Selon le schéma de mission préliminaire, le vol EM-3 sera une mission habitée en orbite dite NRHO autour de la lune.

 

NRHO est un type d’orbite situé entre les points de Lagrange L1 et L2 du système Terre-Lune permettant des trajectoires très stables et hautement elliptiques avec des points de périapse proches de la surface de la lune.

 

Placer le Deep Space Gateway - DSG - dans une orbite de type NRHO lui assurera une trajectoire orbitale proche de la surface lunaire (lors du périapse donc) autorisant des possibilités de transfert à faible énergie d’excursions scientifiques dans l'espace cis lunaire et sur la surface lunaire elle-même.

 

La mission, réalisée à l’aide d’une fusée SLS Bloc-1, aura une durée totale de 16 à 26 jours avec des objectifs de base consistant à « démontrer la performance des systèmes du vaisseau spatial au-delà du LEO lors d’un vol habité », lancer le module d'habitat (Hab) du DSG et l’associer au PPE (Power and Propulsion Element) déjà lancé et mis en orbite lors de la mission EM-2.

 

Après l’insertion orbitale terrestre initiale de 40,7 X 1800 km à 28.5° d’inclinaison, le second étage EUS circularisera les modules Orion et Hab à 185 km puis réalisera une TLI (Trans-Lunar Injection). Une fois en route vers la Lune, Orion se séparera de l’EUS et se retournera probablement vers le module Hab.

Les détails exacts de la manœuvre ne sont pas encore connus, le processus de conception du DSG n’étant pas encore abouti à ce jour. Quoi qu'il en soit, au cours du voyage de 3 à 10 jours vers la Lune, les moteurs auxiliaires d'Orion effectueront au moins quatre manœuvres de correction de trajectoire afin d’affiner l'approche de la Lune permettant au couple Orion / Hab de cibler un point précis pour entrer en NRHO autour de la Lune tandis que l'EUS se positionnera en orbite héliocentrique.

 

Une fois le couple en orbite NRHO, Orion manœuvrera le Hab vers le PPE et l'équipage composé de quatre astronautes reliera les deux éléments – prémices de la construction du DSG.

 

Une fois cette opération réalisée, le trio Orion/Hab/PPE effectuera toute une séries de tests et vérifications pendant une durée de 10 à 20 jours avant qu'Orion ne se désengage du DSG et retourne sur Terre.

 

De nouveau 3 à 10 jours de traversée avec plusieurs corrections de trajectoire par les moteurs d’Orion afin d’aligner correctement le vaisseau spatial pour une rentrée atmosphérique et un amerrissage dans l'Océan Pacifique, après quoi Orion sera chargé sur un navire de récupération et ramené aux États-Unis, au port de San Diego.

EM-3: scénario de mission pour le vol de construction du Deep Space Gateway
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