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Des nouvelles de l'adaptateur du module d'équipage

23 Novembre 2016 , Rédigé par De Martino Alain

Les activités de traitement au centre spatial Kennedy de la NASA en Floride s’intensifient en prévision du lancement du vaisseau spatial Orion lors de la mission spatiale Exploration Mission 1 (EM-1).

L'adaptateur du module d'équipage d'Orion (Crew Module Adapter - CMA) a été soulevé pour la première fois le 11 novembre, lors de son traitement à l'intérieur du Neil Armstrong Operations and Checkout (O&C). Cet adaptateur a pour fonction de relier le vaisseau Orion au module de service ESM fourni par l’ESA.

Les techniciens de Lockheed Martin ont déposé l'adaptateur sur un banc d'essai pour l'aménagement de ses structures secondaires. 

Le CMA sera ensuite transportée à la fin du mois dans une salle blanche pour l'installation et le soudage de ses systèmes de propulsion et de maintien-vie.

Des nouvelles de l'adaptateur du module d'équipage
Des nouvelles de l'adaptateur du module d'équipage
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Installation de l’ICPS de test sur son banc d’essais

18 Novembre 2016 , Rédigé par De Martino Alain

Les ingénieurs de la NASA ont installé une version d'essai de l'étage de propulsion cryogénique (ICPS), pièce cruciale du Space Launch System, sur un banc d'essai de 20 m de haut le 17 novembre au Marshall Space Flight Center à Huntsville, en Alabama.

L'ICPS sera assemblé avec trois autres matériels d’essai et deux simulateurs qui composent la partie supérieure du SLS avant une série de tests rigoureux prévus début 2017.

Les deux simulateurs sont déjà installés sur le banc. Il s’agit de l'étage de base, duplicata du sommet du 1er étage du SLS d'environ 3 m de haut et de 8.4 m de diamètre, chargé le 21 septembre, et de l'adaptateur d’étage -  launch vehicle stage adapter (LVSA) - installé le 12 octobre.

Le LVSA relie, lui, le 1er étage du SLS à l'ICPS. Il mesure 8 mètres de haut, pour un diamètre inférieur à 8.4 m et un diamètre supérieur de 5.1 m. Il a été conçu et construit par l'entrepreneur principal Teledyne Brown Engineering de Huntsville.

Les trois autres articles de qualification et le simulateur d’Orion compléteront l’assemblage plus tard cet automne.

«L'installation de l'ICPS est un autre grand pas dans la préparation pour la série de tests qui permettra de s'assurer que le matériel peut supporter les efforts incroyables subis au lancement» a déclaré Steve Creech, directeur adjoint pour l’intégration du vaisseau et des charges utiles et en charge du programme SLS pour la NASA. En marge de ces essais, les travaux continuent sur les pièces de vol de la partie supérieure de la fusée, y compris l'ICPS.

L'ICPS de test, conçu et construit par The Boeing Co. à Huntsville et United Launch Alliance de Decatur, sans son moteur, mesure près de 9 m de haut et plus de 5 m de diamètre. L'ICPS en cours de transfert vers le banc d'essais

Cet ensemble sera poussé, tiré et tordu pendant les 50 types de test prévus.

Installation de l’ICPS de test sur son banc d’essais
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Une « chiquenaude » pour le 1er vol du SLS

11 Novembre 2016 , Rédigé par De Martino Alain

Les ingénieurs de la NASA viennent de faire faire un « flip flap » à l’adaptateur du vaisseau spatial Orion.

Cet adaptateur est une pièce importante qui relie l’étage de propulsion cryogénique (ICPS - Interim Cryogenic Propulsion Stage) - système à oxygène liquide / hydrogène liquide - qui doit fournir à Orion la poussée nécessaire pour naviguer dans  l'espace, au vaisseau spatial Orion.

L'adaptateur transportera également 13 Cubesats qui effectueront des études scientifiques et technologiques en vue d’ouvrir la voie à une exploration humaine future dans l'espace profond, y compris le voyage vers Mars.

Une « chiquenaude » pour le 1er vol du SLS

Ce retournement est une étape importante pour l'évaluation des travaux d'usinage et de perçage réalisés et à venir sur le matériel de vol.

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La NASA crée un groupe de travail pour remettre l’ESM d’Orion dans les temps

9 Novembre 2016 , Rédigé par De Martino Alain

La NASA poursuit son travail en vue du lancement historique du SLS début 2018. Cependant, son passager Orion EM-1 a besoin de l'assistance d'un groupe de travail, spécifiquement axé sur le module de service européen (ESM), afin de lutter contre les problèmes récurrents de calendrier.

Ce module de service qui à l’origine devait être construit par Lockheed Martin, c’est vu attribué à l’ESA suite à un accord de 2012 permettant d’utiliser la technique éprouvée de son ancien véhicule de transfert automatisé, l’ATV, afin de répartir les coûts. Malheureusement, cette combinaison de technologie a entraîné des retards dans le calendrier.

De nets progrès ont été réalisés avec la version de test structurelle de l’ESM arrivé au NASA’s Glenn Research Center’s de Sandusky en Ohio, afin de valider sa conception en amont de l'EM- 1 de 2018 et ces tests ont été réalisés dans les temps. Par contre, l’EM-1 subit, lui, des retards d’où la nécessité de ce groupe de travail qui a d’ores et déjà œuvré sur les principaux problèmes et identifié un certain nombre de petits changements qui pourraient remettre l’ESM dans le bon planning.

Une fois Orion et l’ESM accouplés, ils seront intégrés au SLS dans le VAB au KSC avant leur roll-out vers le pas de tir 39B.

Les équipes d'intégration et d'analyse des opérations, qui se préparent pour cette étape importante, ont récemment évalué le temps nécessaire à l’intégration du vaisseau spatial, au séjour sur le pas de tir et au nombre de transits entre le VAB et le pas de tir.

Une exigence de base stipule qu’Orion doit pouvoir tolérer l’environnement du pas de tir pour une durée de 30 jours cumulés, ainsi qu’une durée de 100 jours intégré au SLS sans aucune séparation. Mais une analyse approfondie indique que ces tolérances devront être bien plus importantes: 120 jours d’exposition suer le pas de tir et 310 jours d’intégration au SLS. Le nombre potentiel d’aller-retours « pas de tir – VAB » étant lui évalué à 9…

Enfin, une fois la mission terminée, entrera en jeu la récupération du vaisseau spatial en pleine mer. Les leçons apprises par la mission EFT-1 ont montré des problèmes avec l'un des ballons de flottaison qui s'est dégonflé prématurément. De nombreux changements de conception ont été apportés pour corriger ce défaut, mais malheureusement, le programme connaît un problème différent avec des fuites d’eau dans certains raccords. Ce ne semble pas être un problème technique, d’après l’ASAP, le Comité consultatif sur la sécurité aérospatiale,  mais il doit bien entendu être résolu.

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