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Enfin quelques nouvelles d’Orion…

28 Octobre 2016 , Rédigé par De Martino Alain

26 octobre:

Une version d'essai du module d'équipage Orion a été transportée dans l’USS San Diego de la base navale de San Diego en Californie.

La NASA, Lockheed Martin et l’US Navy se préparent pour un cinquième test de récupération (URT-5) dans l'océan Pacifique au large de la côte californienne.

 

Enfin quelques nouvelles d’Orion…
Enfin quelques nouvelles d’Orion…
Enfin quelques nouvelles d’Orion…

28 octobre:

Les nouveaux blocs de tuiles ont été pré-montées tout autour du bouclier thermique d’Orion à l’intérieur du Neil Armstrong Operations and Checkout Building

Pour la Mission EM-1, la couche supérieure du bouclier thermique se composera d’environ 180 blocs composés du matériau ablatif Avcoat.

Enfin quelques nouvelles d’Orion…
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31 octobre: 

Découvrez les dernières images de la reprise des tests de récupération d'Orion qui se sont déroulés au large des côtes californienne ce week-end. Les équipes se sont entraînées à la pratique des techniques et aux vérifications du matériel qu'ils utiliseront lors du retour en mer de la capsule.

Enfin quelques nouvelles d’Orion…
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7 novembre:

Vidéo du test de récupération réalisé fin de semaine dernière.

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Le RL10, moteur de l'étage supérieur du SLS

26 Octobre 2016 , Rédigé par De Martino Alain

Le grondement de tonnerre d'une fusée sur la rampe de lancement est un spectacle familier. Moins familier sont les moteurs de l'étage supérieur, plus petits et qui travaillent loin de la vue du spectateur et de la portée des caméras, mais qui donnent au vaisseau spatial la poussée nécessaire dont il a besoin pour se lancer dans l'espace profond.

Pour la mission EM-1 prévue fin 2018, le SLS Block 1 (1 ère version du SLS)  utilisera donc un moteur RL10B-2 pour l’étage ICPS, moteur actuellement utilisé par la fusée Delta IV.

L’évolution future du lanceur en SLS Bloc 1B plus puissant verra son étage supérieur doté de l’EUS (Exploration Upper Stage ) équipé de 4 moteurs RL10 C-3. C’est cette version d’étage supérieur qui enverra des hommes dans l’espace profond puis à plus long terme, vers Mars… La NASA a d’ailleurs tout récemment contacté la société Aerojet Rocketdyne de West Palm Beach, en Floride pour la production de ces RL10 C-3.  Le contrat de 174 millions de $ couvre la gestion, le contrôle, la certification et la livraison des moteurs pour les vols habités jusqu'au 29 février 2024.

Pour la petite histoire, le RL10 a d'abord été développé par Pratt & Whitney à la fin des années 1950 et a volé pour la première fois en 1963. C’est lui qui a lancé, entres autres, Voyager 1, premier vaisseau spatial à avoir atteint l’espace interstellaire. Il a évolué et a été amélioré au fil du temps : plus de 400 vols, 15000 mises à feu d’une durée cumulée de 2,3 millions de secondes avec une fiabilité de 0.999% tout au long de son aventure.

Ajoutons que la poussée et l'impulsion spécifique de la version RL10C-3 sont idéaux en tant que moteur d'étage supérieur pour les missions d'exploration humaine de la NASA vers l'espace lointain.

Les tests moteur seront effectués au NASA’s test facility de West Palm Beach en Floride et les essais de l'EUS avec ses quatre RL10, sur le banc d’essais du Stennis Space Center de la NASA près de Bay St. Louis dans le Mississippi. Ce sera la première fois que les moteurs seront assemblés en une seule configuration avec l'EUS et mis à feu dans des conditions de vol simulés. Cela permettra de tester la compatibilité et la fonctionnalité du système pour assurer une conception sûre et viable.

 

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Nouveau test de qualification des parachutes

5 Octobre 2016 , Rédigé par De Martino Alain

Nouveau test de qualification des parachutes

Le 30 septembre, la NASA a lancé avec succès une série de tests afin de qualifier le système de parachutes d'Orion pour les vols habités.

Dans le ciel du désert de l'Arizona, un avion C-17 a largué de sa soute à plus de 10 km d’altitude un « vaisseau spatial» en forme de fléchette dans le but d'examiner comment le système de parachutes se comporte dans des conditions de pression dynamique plus élevée que les tests précédents.

Alors que la maquette descendait vers le sol, 3 petits parachutes se sont tout d’abord déployés afin d’atteindre les conditions d’essai souhaitées puis ont rapidement été largués avant le début de la séquence de déploiement des parachutes d’Orion.

Nouveau test de qualification des parachutes

Tout d’abord, deux parachutes situés dans la baie avant se sont ouverts afin de récupérer des données clés. Quelques secondes plus tard, ces parachutes libérés, deux autres s’ouvraient pour stabiliser et ralentir la chute. La suite de la séquence fut l’ouverture des trois parachutes principaux orange et blanc utilisés pour ralentir Orion à une vitesse permettant un atterrissage en toute sécurité.

Nouveau test de qualification des parachutes

Le vaisseau test est en forme de fléchette pour lui permettre d’atteindre une vitesse plus élevée qu’un vaisseau en forme de capsule. Lors du retour de mission la séquence d’ouverture des parachutes commence normalement vers 7300 mètres et les parachutes principaux sont entièrement déployés vers 1200 mètres.

Dix-sept essais de développement d'ingénierie ont déjà été réalisées. Pour qualifier le système de parachute des vols avec équipage, un total de huit tests, y compris celui-ci, sera mené au cours des deux ans et demi à venir. Une maquette de la vraie capsule sera utilisée pour six des essais restants, tandis qu'une en forme de fléchette sera utilisé de nouveau pour le dernier test.

A noter également que la NASA fournit ses données sur la performance des tests des parachutes aux partenaires externes du « Commercial Crew Program ».

Le prochain essai est prévu pour octobre avec un largage de la capsule à 7600 mètres. Puis le système de parachutes sera livré au KSC en fin d’année afin d’y être intégré au vaisseau spatial Orion en vue de sa mission de 2018.

Nouveau test de qualification des parachutes
Nouveau test de qualification des parachutes
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