Retour sur l'année 2017 avec un top 14 des plus belles images concernant Orion et le SLS
Construction terminée du banc d'essai du grand réservoir de carburant du SLS
La construction du banc d’essai structurel qui permettra les tests de résistance au lancement et à l’ascension du réservoir d'hydrogène liquide du SLS est terminée.
Ensemble, les réservoirs d'hydrogène liquide et d'oxygène liquide alimenteront quatre moteurs RS-25 avec près de 3 millions de litres de propergol super-refroidi, produisant une poussée totale de 900 tonnes à la base de l'étage central.
Simulation des conditions de lancement d'Orion pour l'équipage
Dans un laboratoire au Johnson Space Center à Houston, des ingénieurs ont simulé les conditions que les astronautes, dans leurs combinaisons spatiales à l’intérieur d’Orion, subiront pendant le lancement du SLS.
Fin de l’installation des plates-formes de travail dans le VAB pour le SLS
Au KSC, les ingénieurs ont terminé l'installation des 10 niveaux de plates-formes de travail, 20 au total, qui entoureront le SLS et Orion dans le VAB pour leurs traitements pré-mission.
Un arc-en-ciel lors d’un des tests du moteur RS-25.
La NASA a effectué huit essais de moteurs RS-25 en 2017. Quatre moteurs sont d’ores et déjà prêts pour la première mission, et les ingénieurs ont commencé les essais sur ceux de la deuxième mission qui transportera un équipage.
Les 10 segments pour les deux propulseurs d’appoint à propergol solide ont été moulés et sont en bonne voie d’être prêts pour le premier vol d'essai. Avec les boosters, la poussée totale au décollage dépassera les 3600 tonnes.
Grues et équipements utilisés pour la tour de services du SLS
La NASA a équipé la tour de services sur le « mobile launcher » de plusieurs connexions appelées ombilicaux, qui se connecteront à l'étage de base du SLS et aux deux propulseurs d’appoint, à l'étage de propulsion cryogénique et au vaisseau spatial Orion. Ils fourniront l'énergie, les communications, le liquide de refroidissement et le carburant.
Essai de roulage du transporteur à chenilles - Crawler-transporter
Le crawler-transporter 2 (CT-2) de la NASA a fait un essai de roulage le long sa piste au KSC pour déterminer sa dynamique structurelle et son environnement de charge après les mises à jour récentes réalisées. Le test a été effectué pour s'assurer que le robot est prêt à supporter Orion et le SLS.
Une section de test de moteur de SLS chargée sur la barge Pegasus
Un matériel d'essai de qualification structurel pour la section moteur du SLS a été expédiée du Michoud Assembly Facility au Marshall Space Flight Center à Huntsville, en Alabama à bord de la barge Pegasus.
Au MSFC, il a subi des essais de charges structurelles dans lesquels des vérins hydrauliques à commande électronique le poussaient, tiraient, tordaient et pliaient afin de garantir sa résistance aux forces extrêmes lors du lancement et de l'ascension. Cette section du moteur est située au bas de l'étage de base de la fusée, abritera les quatre moteurs RS-25 et servira de point de fixation pour les deux propulseurs d’appoint.
Test sous vide des combinaisons spatiales
Au centre spatial Johnson à Houston, des techniciens ont effectué un test de combinaison de pression sous vide pour vérifier les améliorations apportées au scaphandre spatial que les astronautes porteront dans le vaisseau spatial Orion.
Au cours de ce test, la combinaison est connectée à des systèmes de survie, puis l'air est retiré de la chambre à vide thermique pour évaluer la performance des combinaisons dans des conditions similaires à celles d'un engin spatial.
L’ogive d'Orion permet une échappatoire sûre pour les astronautes
À Sandusky, en Ohio, des ingénieurs ont reproduit, à l’échelle 1, l'acoustique et les vibrations d'Orion subis lors de ses missions spatiales en utilisant un mur de haut-parleurs spécialisés.
Les panneaux de l'ogive protègent le module de l'équipage lors de la montée ainsi que des environnements acoustiques et vibratoires éprouvés lors du lancement.
Test de haute pression pour les parachutes d'Orion
En 2017, la NASA a mené avec succès trois tests dans le désert de Yuma en Arizona, visant à qualifier le système de parachute d'Orion pour les vols avec des astronautes. Chaque test a simulé un scénario possible que les astronautes pourraient rencontrer dans diverses conditions.
Dans une usine de Promontory, dans l'Utah, des ingénieurs ont aussi testé le moteur du système d'abandon au lancement d'Orion.
Les techniciens terminent les soudures à l'intérieur du réservoir d'oxygène liquide pour le premier vol du SLS
Les cinq parties principales - la section moteur, le réservoir d'hydrogène liquide, l'intertank, le réservoir d'oxygène liquide et la jupe avant - sont construites et prêtes à être équipées et testées. Elles seront reliées entre elles pour former l'étage de base, l'épine dorsale du SLS.
Pour construire les deux plus grandes structures de l'étage central - les réservoirs d'hydrogène liquide et d'oxygène liquide - la NASA a soudé les structures les plus épaisses jamais assemblées en utilisant la technique de soudage par friction auto-réactif.
L’étage central de test du SLS arrive à Michoud
Un étage central de test, similaire en taille, forme et poids à l'étage de base a été transporté à l'usine de montage Michoud de la NASA.
Pour réduire tout risque lors d’une première utilisation d'un matériel de vol spatial unique en son genre, l'agence utilise un étage factice pour tester les nouveaux équipements et procédures de transport et de manutention du site de fabrication au site d'essai jusqu'au site de lancement.
Essai de séparation des boosters du SLS en soufflerie
Des ingénieurs ont effectué plusieurs essais en soufflerie en utilisant des modèles du SLS au centre de recherche Ames de la NASA dans la Silicon Valley en Californie et au centre de recherche Langley de la NASA à Hampton, en Virginie.
Les techniciens ont utilisé une peinture rose sensible à la pression pour certains essais afin de comprendre les forces aérodynamiques que la fusée peut subir sur la rampe de lancement et pendant le vol.
réussite totale de l'évaluation de la façon dont l'équipage quittera Orion
Au cours des essais d'évacuation de l'équipage dans le golfe du Mexique, des équipes ont évalué comment l'équipage pourrait sortir de la capsule avec ou sans aide.
Si la capsule amerri à l'envers ou se retourne dans les hautes vagues, des sacs de redressement devront remettre Orion à l'endroit.
Au centre spatial Johnson de la NASA à Houston, les équipes ont également effectué une série de tests pour évaluer comment les astronautes et les équipes au sol impliqués dans les derniers préparatifs avant les missions Orion sortiront rapidement du vaisseau spatial si une urgence devait se produire sur le pas de tir avant le lancement.
Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2018 et vous remercie de l’attention que vous portez à ce blog qui, sans prétention, vous (nous) permet de suivre, au fil du temps, cet extraordinaire aventure qu’est la « conquête spatiale » américaine.