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EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride

30 Janvier 2016 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 1

La partie pressurisée d’Orion maintenant terminée et les félicitations faites comme il se doit à toute l’équipe du Michoud Assembly Facility de la Nouvelle-Orléans en Louisiane, le module d'équipage EM-1 est maintenant emballé pour son transfert au Centre Spatial Kennedy en Floride.

Ce transfert se fera à l’aide du Super Guppy, avion-cargo civil conçu pour transporter les éléments volumineux nécessaires à la réalisation du programme spatial américain.

Merci pour votre excellent travail de soudage réalisé sur le module d'équipage Exploration Mission 1!

Merci pour votre excellent travail de soudage réalisé sur le module d'équipage Exploration Mission 1!

EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride
Le Super Guppy

Le Super Guppy

1er fevrier 2016.

Tôt ce matin, Orion est arrivé à l'aéroport de la Nouvelle-Orléans, prêt à être chargé dans le Super Guppy pour son voyage vers le Centre Spatial Kennedy.

EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride

Le Super Guppy, arrivé plus tôt dans la nuit a attendu dans le brouillard sur le tarmac le lever du soleil pour commencer à charger le module d'équipage Orion.

EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride

Une fois le jour levé, le cargo a ouvert ses entrailles…

EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride
EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride

… et le chargement a pu débuter...

EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride
EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride
EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride
EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride

...pour un décollage vers Cape Canaveral en milieu d'après-midi...

EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride

...et un atterrissage sur l'ancienne piste des navettes spatiales du KSC à 20h53 UTC.

EM-1 prêt pour son départ vers le KSC en Floride
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Accouplement du STA à l'adaptateur du module d’équipage

22 Janvier 2016 , Rédigé par De Martino Alain

Sur cette image, le STA (Structural Test Article) - Article Structurel de Test – européen est «accouplé» à l'adaptateur du module d’équipage qui relie le module de service au module d’équipage d’Orion. Cette version d'essai a le même poids et la même configuration que l’adaptateur réel et est sur le point de subir des essais pointus à Plum Brook Station dans l'Ohio.

La photo montre la tuyère principale (1) située sous le grand moteur et les propulseurs auxiliaires rouges (2), plus petits qui l’entourent. Sur le côté, on distingue les propulseurs du système de contrôle d’attitude (3) utilisés pour l'orientation. Le plus grand réservoir sur la droite contiendra le propergol et le plus petit à gauche, de l’eau.

Une fois l'intégration et l'accouplement terminés, le module de service pèsera 13 000 kg au total. L’ensemble sera placé sur un agitateur et vibreur qui permettra de simuler les vibrations subies lors du lancement.

Vue originale de dessous du STA
Vue originale de dessous du STA

Vue originale de dessous du STA

Logo du module de service européen - modèle de vol-1 (Flight Model - 1 / fm-1)

Logo du module de service européen - modèle de vol-1 (Flight Model - 1 / fm-1)

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Les soudures sur Orion EM-1 sont terminées

17 Janvier 2016 , Rédigé par De Martino Alain Publié dans #Artemis 1

Débuté mi-septembre 2015, c'est le 13 janvier que les techniciens du Michoud Assembly Facility de la Nouvelle-Orléans ont terminé de souder l’ensemble de la structure primaire d’Orion.

Après quelques dernières vérifications, les techniciens vont le préparer pour son envoi au KSC (Février 2016) à bord d’un Super Guppy où il subira des tests d’intégrité avant la suite de sa construction.

Les soudures sur Orion EM-1 sont terminées
Les soudures sur Orion EM-1 sont terminées
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Nouveau test des parachutes d'Orion

14 Janvier 2016 , Rédigé par De Martino Alain

Un nouveau test des parachutes a été réalisé mercredi 13 janvier au-dessus du désert d'Arizona. Un engin en forme de fléchette a été largué d’un avion C-17 à une altitude d’environ 9000 mètres afin d’évaluer les modifications réalisées sur le système pour la dernière fois avant le début des essais de qualification pour les missions habitées.

Photo de l'engin en forme de "fléchette"

Photo de l'engin en forme de "fléchette"

Pendant ce test, les ingénieurs ont démontré que lorsque le vaisseau se déplace plus rapidement que prévu lors de la descente, les parachutes se déploient correctement et résistent à des charges bien plus élevées. Le test a également permis d'évaluer un nouveau matériel de la ligne de suspente, plus léger, permettant d’économiser une quantité significative de poids.

« L'achèvement de ce dernier test nous a fourni un degré élevé de confiance pour la certification du système avant les tests de qualification restants pour les vols avec astronautes » a déclaré CJ Johnson, responsable du système de parachutes d'Orion . « Au cours du développement, nous avons testé toutes sortes de scénarios de défaillances et des conditions de descente extrêmes pour affiner la conception et s’assurer que les parachutes fonctionneront en toutes circonstances. Nous allons maintenant vérifier la solidité du système lors des tests de qualification »

Des vidéo détaillées et de l'imagerie photo à partir d'avions de chasse ont été prises de manière à analyser la façon dont tous les mécanismes du système de parachute travaillent.

Le système est composé de 11 parachutes qui se déploient dans un ordre précis. Trois parachutes tirent la « forward bay cover » qui protège le haut du module d'équipage et où résident les parachutes, dès la rentrée atmosphérique. Deux sortes d’ancre flottantes, les « drogues parachutes», se déploient ensuite pour ralentir la capsule et la stabiliser. Puis trois parachutes pilotes extraient les trois parachutes principaux orange et blanc avec lequel Orion termine ses 2500 derniers mètres avant de toucher le sol. Ces parachutes principaux sont emballés si compressés qu’ils ont la densité du chêne pour tenir dans la partie supérieure du vaisseau mais une fois entièrement gonflés ils ont une surface de pratiquement un terrain de football.

Nouveau test des parachutes d'Orion

Ce test était le 7 ème de la série de développement. En Juillet, les ingénieurs commenceront les qualifications sur le système de parachute devant servir aux missions habitées. La série comprendra huit tests de lâchés sur une période de trois ans.

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6 étapes pour Orion en 2016

9 Janvier 2016 , Rédigé par De Martino Alain

Après un mois de calme relatif dans la com’ de la NASA sinon pour nous souhaiter leurs bons vœux de nouvelle année, qu’à mon tour je vous transmet, à vous vos proches et vos amis, la Nasa, donc, nous renseigne aujourd’hui sur les étapes de la construction du vaisseau Orion qui vont marquer cette année 2016. En voici un aperçu :

En début d'année, les techniciens du Michoud Assembly Facility de la Nouvelle-Orléans termineront de souder l’ensemble de la cuve pressurisée d'Orion, partie du vaisseau qui doit assurer un environnement étanche pour les astronautes, avant de l'expédier au Centre Spatial Kennedy en Floride. Une fois là-bas, les ingénieurs pourront commencer à tester la solidité de la structure et confirmer qu’elle peut supporter les conditions difficiles de l'espace profond qu’elle devrait subir lors d’EM-1. Après un test de résistance à la pression, les ingénieurs équiperont le module de tous ses systèmes d’avionique nécessaires avant son intégration au SLS.

En Novembre 2015, la section conique de la cuve pressurisée du module d'équipage a été soudée, avant son expédition au KSC

En Novembre 2015, la section conique de la cuve pressurisée du module d'équipage a été soudée, avant son expédition au KSC

Dans le Colorado, dans les bâtiments de Lockheed Martin Space Systems Company maître d'œuvre pour Orion, les ingénieurs vont évaluer une nouvelle technologie acoustique appelée « Direct Field Acoustic Testing ». Ce test utilisera des haut-parleurs personnalisés à haute énergie groupés en cercle autour du module d'équipage qui a volé en 2014 afin de contrôler la quantité d'énergie reçue par le véhicule.

L'évaluation de l'essai acoustique permettra de déterminer si la méthode peut produire assez d'énergie pour simuler les charges acoustiques qu’Orion EM-1 subira lors de son lancement. Si la méthode se révèle bien représentative des charges supportées, elle sera utilisée pour EM-1.

Les ingénieurs évalueront la nouvelle technologie acoustique sur Orion EFT-1

Les ingénieurs évalueront la nouvelle technologie acoustique sur Orion EFT-1

Au Glenn Research Center de Plum Brook Station se trouve comme vous le savez, une représentation structurelle du module de service d'Orion fournies par l'ESA et construit par Airbus. En 2016, les ingénieurs vont faire subir à cet STA (Structural Test Article) une série de tests cruciaux pour vérifier son intégrité structurelle et sa capacité à résister à l'environnement dynamique du lancement.

En Février, l'un des panneaux solaires du module de service sera déployé pour s’assurer qu'il se déploie et se rétracte correctement. Après cela, le STA sera déplacé dans une chambre acoustique afin d’être bombardé de sons qui simuleront l'énergie acoustique subie aussi lors du lancement, puis transféré dans un établissement de vibrations mécaniques pour simuler les vibrations qu’il connaîtra au sommet de son lanceur.

Pendant tous ces tests, le module de service STA sera accouplé à une représentation structurelle d’un adaptateur de module d'équipage fourni par Lockheed Martin.

La représentation structurelle du module de service à Plum Brook Staton.

La représentation structurelle du module de service à Plum Brook Staton.

Les ingénieurs vont aussi continuer à travailler sur les préparatifs des futurs vols habités.

Au printemps, à l’ « Hydro Impact Basin » du Langley Research Center, la NASA va reproduire certaines des plus stressantes conditions d'amerrissage qu’Orion pourrait subir lors de son retour de l’espace. Les ingénieurs de Langley ont équipé une version-test du module de l'équipage doté du bouclier thermique d'Orion EFT-1 et de deux mannequins sanglés à l'intérieur pour évaluer les charges que l'équipage peut rencontrer lors de missions réelles.

Le bouclier thermique d'Orion EFT-1 accouplé a une maquette pour un test d’amerrissage en bassin.

Le bouclier thermique d'Orion EFT-1 accouplé a une maquette pour un test d’amerrissage en bassin.

D’autre part, chacun sait que les parachutes sont essentiels pour réussir une mission, c’est à dire s’assurer que la capsule peut ralentir lors de sa rentrée atmosphérique d’une très grande vitesse à une relativement douce de 30 km/h avant l'amerrissage.

L'équipe d'Orion développe depuis longtemps et mène avec succès des essais du système de 11 parachutes au-dessus du « U.S. Army Yuma Proving Ground » et devra commencer cette année à qualifier le système de parachutes pour les vols habités. Huit tests sur une période de trois ans sont prévus et ils débuteront cet été.

6 étapes pour Orion en 2016

Plus de 30 livraisons de sous-système sont prévus en 2016 au Kennedy Space Center: des antennes, des balises, des équipements de navigation, du traitement de vision, de la gestion d'alimentation, du traitement de données et des composants de gestion du véhicule qui compléteront la fabrication et les essais d'Orion cette année.

Tout ce matériel est actuellement en plein essais de qualification. Au laboratoire de test d’Orion chez Lockheed Martin à Littleton, dans le Colorado, une maquette d’Orion à l’échelle 1 est utilisée pour justement s’assurer que tous ces sous-systèmes s’intègrent parfaitement. Le laboratoire possède en effet toutes les copies de l’avionique, alimentation et câblage d’EM-1 qui va lui permettre de les tester durant une année entière.

Mais les tests réalisés en 2016 ne représentent qu'une partie de l'ensemble du plan de test pour Orion et le SLS en préparation pour leur première mission d'exploration. Avec les progrès réalisés jusqu'ici, et les tests prévus au Kennedy Space Center en 2017 et 2018, la NASA est sur la bonne voie pour être prête à lancer EM-1 en 2018.

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