Ultime test des parachutes d'Orion
11 Septembre 2018 , Rédigé par De Martino Alain
C'est le 12 septembre qu'une capsule d'essai d'Orion sera, pour la dernière fois, larguée d'un avion C-17 à une altitude de plus de 12 km afin vérifier le système complexe de 11 parachutes et des dispositifs pyrotechniques qui fonctionnent en séquence pour ralentir la descente de la capsule pour un atterrissage en toute sécurité sur Terre.
Mais avant cela, le 10 septembre, la maquette aux forme et poids identiques au véritable vaisseau spatial a été installée à bord d'un C-17 de l'US Air Force, parqué sur l'aéroport de Yuma en Arizona. C'est la dernière fois qu'un tel test va être effectué. Il devra définitivement qualifier l'ensemble des parachutes pour le retour des vols habités.
12 septembre : Succès du test.
La NASA a terminé le test final qui qualifie le système de parachutes d’Orion pour les vols avec des astronautes, marquant une étape importante sur la voie de l’envoi d’hommes en mission sur la Lune et au-delà.
Au cours des huit essais au U.S. Army’s Yuma Proving Groundd, en Arizona, l’armée américaine a évalué les performances du système lors de séquences d’atterrissage normales, ainsi que lors de plusieurs scénarios de défaillances et diverses conditions aérodynamiques.
Le système comporte 11 parachutes, une série de mortiers en forme de canons (qui contiennent les parachutes), des coupe-boulons pyrotechniques et près de 50 km de lignes en Kevlar reliant le sommet de l'engin spatial aux 11000 m2 de parachutes. Pendant les 10 minutes de descente à travers l’atmosphère, tout doit se déployer dans un ordre précis pour ralentir Orion et son équipage d’environ 500 km/h à une vitesse relativement faible de 30 km/h pour l'amérrissage dans l’océan Pacifique.
Les connaissances acquises dans le cadre de ce programme ont permis à la NASA d’adapter la modélisation informatique au fonctionnement du système dans divers scénarios et ont aidé les sociétés partenaires à comprendre certains éléments des systèmes de parachutes. Dans certains cas, le travail de la NASA a fourni suffisamment d'informations à ces partenaires pour annuler certains tests de développement et les dépenses associées.
Ci-dessous, la vidéo du test par SciNews